les auteurs

Yann Madé

Né en 1966 Yann Madé est un passionné de BD depuis l'adolescence 
Après un passage éclair à l'École d'Art de Luminy - où il découvre que la BD n'est pas considérée comme un art - il s'oriente plutôt vers l'animation socio-culturelle, secteur qui lui permet de mener des ateliers de bande dessinée auprès de divers publics.
Co-fondateur du Fanzine "Kérozéne, le zarmagazine", avec lequel il participe de 1993 à 2005 à divers festivals et manifestations, et duquel sont issus des auteurs du Zarmatelier de Marseille.
Après plusieurs projets avortés chez Delcourt et Soleil, il passe son DAEU (diplôme d'accès aux études universitaires) en 2003, et se lance dans des études d'arts plastiques à l'Université d'Aix-en-Provence, où la BD est alors reconnue comme un art, mais le 9e...
Il est aujourd'hui titulaire d'une licence en Arts plastiques, a préparé le Capes et l'agrégation à l'IUFM, qu'il a raté, mais a découvert la didactique appliquée à une matière, et décidé de revenir à la BD, participé à diverses formations organisées par la Cité internationale de la BD et de l'image d'Angoulème.
C'est ce parcours qui le fait se qualifier lui-même de "plasticien stripologue".
Il a produit 3 albums auto-édités : "Encore raté, titre provisoire", "Faire danser le golem" et " De la sympathie pour les débiles", ouvrages prétextes à une réflexion sur cet "art invisible", la BD...
En janvier 2016 il publie à la Boîte à Bulles une réaction dessinée aux attentats dit "de Charlie Hebdo" : "Cher Moktar", préfacée par Magyd Cherfi. Puis en 2017 "Farces romaines", adaptation de pièces de théâtre, aux éditions Le bateau ivre.

L'oeuvre : Microsillons
Le disque microsillon a été le principal support de diffusion d’enregistrement sonore commercial pendant la seconde moitié du XXe siècle (…) La surface en vinyle de chaque face est parcourue par un sillon en spirale sur lequel le début de l'enregistrement se trouve à l'extérieur et la fin vers le centre du disque.
Qu’est-ce qui nous fait tourner, nous, les mecs ? Un point d’équilibre, notre nombril, nos playlists idéales, le rock, les filles ?
Mais qu’est-ce qui nous fait avancer, nous, les mecs ? L’envie de laisser une trace, une œuvre, des enfants, des histoires, des histoires de mecs valables, de mecs justes…  
L’envie de dessiner, de case en case, de plage en plage, de disque en disque…
Ou juste l’envie de danser ? Et tant pis si on est rouillés…

© Jarjille Editions