les auteurs

Né en 1983 en Italie, Zerocalcare est aujourd’hui l’auteur de bande dessinée le plus populaire en Italie. Initialement connu dans les milieux alternatifs des fanzines et de la petite édition en tant qu’auteur de bandes dessinées, d’affiches de concerts et de pochettes de disques de groupes punk, Zerocalcare s’est fait connaître par les dessins qu’il a publiés sur son blog.  Depuis, ses bandes dessinées n’ont cessé de connaître un succès grandissant et inédit dans l’histoire de la BD italienne, transformant le jeune auteur en un véritable phénomène éditorial, touchant un public pas forcément passionné de bande dessinée. • L’auteur a dépassé la barre du million d’exemplaires vendus en Italie avec Kobane Calling qui s’est écoulé à 40 000 exemplaires en France.

Aujourd’hui sollicité de toutes parts (à tel point qu’il décrit souvent l’angoisse que cela implique, avec tout l’humour qui le caractérise), il collabore avec de nombreux magazines, en publiant des chroniques sur l’actualité cinématographique et culturelle. Son blog personnel est actuellement suivi par des dizaines de milliers de fans et il débute des projets d’animation sur Netflix.  

Dans "Un poulpe à la gorge", Zerocalcare revient sur trois périodes marquantes de sa jeu-nesse, à des âges différents, ponctuées par ses mésaventures scolaires, ses amitiés, les références aux jeux vidéo et son incompréhension des jeunes femmes.
Son récit prend également une allure de roman noir lorsque le coupable d’un crime commis quinze ans aupara-vant est subitement retrouvé. Tragédies, mensonges et secrets, plus ou moins grands, rythment ainsi l’enfance de Zero-calcare et de ses amis au fil de leur en-trée progressive dans le monde adulte.
Il est question d’éducation à la vie, de l’ap-prentissage douloureux du compromis, du sens de la culpabilité que l’on éprouve en se décevant soi-même et les per-sonnes que l’on porte dans notre cœur.

Avec cet album, le deuxième qu’il a conçu, Zerocalcare s’affirme déjà comme un narrateur fin et drôle, maniant à la perfection le passage de l’ironie à la plus grande gravité, impitoyable face à ses propres faiblesses, qui peuvent égale-ment être les nôtres.

©Cambourakis pour le texte.